Et le Coronavirus n’était pas encore passé par là…
C’est comme si celui-ci était passé pour nous faire une piqûre de rappel (mondiale !) pour nous obliger à prendre une pause.
Nous nous prenons la tête à essayer de percer les mystères de la vie : « d’où venons-nous, où allons-nous et que faisons-nous ici sur terre ! ». Étant jeune, je croyais même que j’étais la seule à me poser ces questions sur la vie, j’ai été soulagée quand j’ai su que ce n’était pas le cas hihi.
Quelquefois, bien sûr, car je suis comme vous, je me prends aussi la tête pour des choses bien plus simples !
Il est vrai que certains jours, pas toujours top la vie avec ces coups de massue, mais si belle parfois avec si peu de choses à notre portée !
Se poser ces questions en sachant que nous n’aurons sans doute jamais la vraie réponse avant de quitter ce monde, avec l’éventualité de le savoir – avec un gros « peut-être » – après notre départ dans une autre dimension, c’est assez étrange la vie.
Oui certaines personnes savent d’autres choses… mais c’est une autre histoire.
Néanmoins, se poser ces questions existentielles n’est pas toujours vain. Nous pouvons en arriver à une conclusion : que l’importance de la vie, cette énergie vitale que nous possédons en nous (ce qui fait de nous des personnes humaines à égalité sans distinction), est ce que nous en faisons, à chaque moment présent. Notamment dans nos relations avec les autres et ce tout qui nous entoure. Nous existons surtout avec les autres, ces « autres » qui nous aident à nous construire, même si la solitude nous est parfois nécessaire.
La vie a surtout le sens que nous lui donnons.
Ce soir, c’est la fin de deux mois de « confinement » et je suis effarée de croiser autant de voitures à nouveau dans les rues. Après avoir utilisé régulièrement ma bicyclette pendant cette période de protection contre le covid 19, dans des rues dignes d’un décor d’une ville déserte de western, les portes battantes et les flingues en moins, je reçois un choc. Les voitures font beaucoup de bruit et sentent très mauvais, j’avais presque oublié ! A nouveau, Je n’entends quasi plus les oiseaux chanter et les parfums des fleurs disparaissent dans des odeurs d’essence, çà a la couleur d’un cauchemar et je voudrais me réveiller… ou m’endormir pour oublier.
Mais j’ai aussi vu combien les personnes étaient heureuses de se retrouver et de se sentir libres de marcher dans les rues, sans devoir en justifier la raison. Ne dit on pas que la liberté n’a pas de prix ?